La Mongolie fait rêver : ses yourtes isolées dans de grands espaces vierges où de nombreux troupeaux pâturent en liberté, ses nomades qui ont conservé intactes leurs valeurs et coutumes ancestrales, tout nous transporte dans un monde authentique.
Les animaux sont les garants de la liberté des pasteurs nomades.
Malheureusement les «zuds», catastrophes naturelles, déciment les cheptels régulièrement. Certains sont particulièrement meurtriers. Les pasteurs qui ne peuvent pas reconstituer leur cheptel vont installer leur yourte dans les banlieues des grandes villes à la recherche de moyens de survie qu’ils trouvent difficilement.
En plus des « zuds », le développement industriel encourage les nomades à se sédentariser et la mondialisation les menace. Le cachemire qui se vend très cher encourage les nomades à rompre l’équilibre de leur cheptel en accroissant démesurément le nombre de chèvres qui, contrairement aux autres animaux, arrachent les racines des plantes qu’elles
mangent et dégradent les prairies. Et le désert progresse.
Alors, 80% vivaient du pastoralisme nomade en 1980, 30% aujourd’hui, combien demain ?
Les valeurs qui ont fait la force des nomades mongols au cours des siècles seront elles suffisantes pour maintenir leur mode de vie ? La solidarité et
l’entraide, le lien social auquel ils sont bien plus attachés qu’aux biens matériels, leur permettront-ils de relever les nouveaux défis ?
Tous ces éléments, et bien d’autres, sont détaillés dans mes Carnets deVoyage, Mongolie 2016.
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